LES PAYSANS DE ROUGELINE S’ENGAGENT CONCRÈTEMENT !

Chez Les Paysans de Rougeline, notre boussole, c’est le vivant. Et pour qu’il continue à nous nourrir, il faut que nous adaptions nos façons de faire. Depuis plusieurs années, nous explorons des voies concrètes pour réduire notre impact écologique tout en renforçant notre autonomie. Aujourd’hui, deux innovations incarnent cette ambition à Palau del Vidre, avec la SARL LES SERRES VERMEIL.

Un bassin de rétention d’eau devient centrale solaire :
En installant des panneaux photovoltaïques flottants sur le bassin de récupération d’eau de pluie, nous faisons d’une pierre deux coups :
→ Produire suffisamment d’électricité pour l’autoconsommation (actuellement ce ne sont pas moins de 499 KW qui sont ciblés),
→ Réduire l’évaporation, freiner la prolifération d’algues au sein du bassin de récupération, optimisation de la production grâce à la baisse de la chaleur des panneaux.

Sur ce bassin qui ne servait initialement que de rétention d’eau de pluie, on a posé un ensemble de panneaux solaires flottants. Depuis, l’eau reste à sa place, les algues ne s’y développent plus et l’électricité produite répond directement à nos besoins.

Aujourd’hui, d’autres Paysans de Rougeline envisagent de déployer également un projet équivalent sur leurs sites de production.

Des capteurs solaires qui chauffent nos serres : 
Pour la serre bio de Palau del Vidre, nous avons investi dans des panneaux solaires thermiques sur traqueurs. Ils suivent la courbe du soleil pour chauffer l’eau, et donc la serre. Une technologie sobre, capable de produire 4.7 MW d’énergie convertie en chaleur, utile toute l’année.
Cette initiative permet à elle seule d’éviter l’émission de 800 tonnes de CO₂ par an et trace une voie réaliste vers la décarbonation des serres chauffées.

💡 Qu’est-ce que la décarbonation ? C’est simplement réduire drastiquement les émissions de CO₂ de nos activités (chauffage, production, déplacement) en remplaçant les énergies fossiles par des solutions propres.

Ces installations, on les a rêvées. Il a fallu cinq années de persévérance, d’études d’impact, de recherche de financements, d’adaptation aux hausses de prix… pour enfin, en mars 2025, les faire vivre.

Nous n’avons pas toutes les réponses. Mais nous savons que le chemin vers des serres bas carbone et une autonomie énergétique passe par l’innovation, la patience, l’expérimentation … et un peu d’audace.